Circuits courts alimentaires

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Circuits courts

Quelle est la meilleure façon de communiquer avec les gestionnaires de projet au sujet de la complexité des courts-circuits? Comment les agriculteurs peuvent-ils commercialiser efficacement les circuits courts? Que pouvez-vous faire pour soutenir les agriculteurs lorsqu’ils gèrent leurs fermes en court-circuit? Quelle est la meilleure façon d’aider les stratégies multipartites dans le contexte des canaux de commercialisation courts

Circuits-courts de proximité

Les agriculteurs qui souhaitent être durables sur les circuits courts et moyens auront besoin de nouvelles compétences pour développer les circuits de commerce et de consommation de leurs produits agricoles.

Il existe de nombreuses options de court-circuit: le marché dans les paniers ou les magasins, les regroupements ou l’achat dans un laboratoire de processeurs. Chaque choix aura une charge de travail différente et augmentera les coûts. On constate donc que les ventes de courts-circuits ont encore un impact modéré sur l’élevage (Cf Boxed).

Dans le cadre du Plan d’action Circuits courts, un appel a été lancé pour des propositions intitulées «Experiments Court Circuits contre l’insécurité alimentaire». Le fonds vise à financer 3 expériences par an sur le territoire de la Haute-Garonne.

Mais pas complètement. L’agriculteur se trouve toujours sur un marché où le prix final doit être accepté par le consommateur. Il doit donc maintenir une fourchette de prix qui inclut à la fois les prix minimaux et les prix maximaux. Le consommateur peut s’attendre à un prix de supermarché comparable à ce qu’il voit dans les magasins, ou encore moins, s’il n’y a pas d’intermédiaires.

Le site Web de la Confédération paysanne déclare que « cette crise de Covid-19 ne devrait pas détruire le travail quotidien que nous faisons pour déplacer la production et assurer la souveraineté alimentaire ». Le syndicat affirme qu’il n’y a aucune raison pour que les zones de distribution de grande superficie soient moins protectrices que les circuits de vente directe. Fnab est consulté par le syndicat pour déterminer les options disponibles pour les ventes directes. Cela inclut la possibilité de vendre des produits provenant de différents producteurs de l’exploitation, à condition que l’agriculteur rassemble tous les produits et les vende.

Exemples de commerce en circuit court

Il s’agit d’un « circuit court » lorsqu’il y a peu d’intermédiaires entre l’agriculteur et le consommateur. Un court-circuit, c’est-à-dire la commercialisation de produits agricoles et horticoles sans intermédiaire, fait référence à un processus dans lequel le producteur ou le consommateur n’interagit qu’avec l’autre (région de Wallonne, DG03). Selon sa définition, un court-circuit se caractérise par une proximité géographique et relationnelle entre le consommateur et le producteur. Mais, géographiquement, il n’est pas possible de définir une distance qui rendrait le circuit moins court.

Le projet de proximité et de canaux courts vise à réduire les intermédiaires existant entre le producteur et le consommateur. La consommation locale, qu’il s’agisse de vente directe, de restauration collective ou de vente dans des magasins spécialisés, contribue à la création d’un territoire équitable et plus résilient pour les citoyens.

Maraichers, producteurs de viande, viticulteurs… Les producteurs de référence de la plateforme «Fresh & local» sont disponibles depuis janvier 2021. Il a été lancé par le Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, en collaboration avec les Chambres de l’agriculture. Cette plateforme permet aux clients de localiser des produits frais et locaux près d’eux.

Cependant, les agriculteurs en court-circuit, bien que pas tous, ont une étiquette biologique. Ils utilisent principalement des méthodes agroécologiques, tandis que les producteurs de longs circuits favorisent l’agriculture intensive, ce qui n’est pas compatible avec le développement durable.

Cette promesse est encore plus difficile : les deux tiers de tous les articles proviennent du court-circuit. Ce panneau, avec huit magasins, a été créé à l’origine par Matthieu Lercq (ex-directeur de Decathlon), et destiné à représenter l’équivalent français de Wilson’s Farm, Kentucky. Wilson’s Farm installe des magasins d’aliments frais en plein milieu des fermes. Toutefois, le Code de l’urbanisme interdit de placer des magasins de plus de 300 m2 dans des zones agricoles. Guillaume Steffe, Directeur Général, dit que, comme Decathlon, ce sont des experts qui peuvent choisir les bons produits. Il préfère être proche. Par exemple, à Villeneuve-d’Ascq (59), le poireau a parcouru 17 kms pour arriver aux magasins. Le jambon blanc était à 48 kilos, et les pommes à 28 kilos.

Les producteurs locaux à la carte

«Solidarité des producteurs locaux» relie les agriculteurs locaux aux épiceries locales et aux entreprises de transport, afin qu’ils puissent découvrir de nouvelles opportunités d’affaires. Le consommateur peut également utiliser ces cartes pour (re)découvrir les canaux de vente: ‘Le marché vert’, ‘Mes producteurs’, ‘Solidarité Occitanie Alimentation’ et ‘Eating Local à Lyon’. D’autres options incluent: Produits frais et locaux de la vallée de la Loire', Producteurs retenus/Dinan', etc.

Le Groupe de travail sur l’alimentation locale du Réseau technologique mixte (RMT) - Yuna Chifolleau, Catherine Darrot et Gilles Marechal (Terralim) ont créé un questionnaire pour recueillir des témoignages et les partager par un bulletin d’information bimensuel. Yuna Chifolleau (ingénieur agronome, directeur de recherche en sociologie économique) nous a rencontré.

Les circuits courts locaux ont un effet positif sur l’environnement lorsque les produits sont saisonniers (consommation durable), et le transport se fait dans des conditions idéales (transport de gros biens et proximité des lieux de vente).

Madabrest, une association qui pratique la “médiation alimentaire” dans les zones politiques de Brest (145.000 hab. Une enquête a été menée par l’association Madabrest en 2019. Il a interrogé les répondants sur l’équité en matière d’aliments territoriaux. L’enquête a révélé que le concept de produits saisonniers et locaux était mal compris ou frustrant pour de nombreux répondants. Plus de la moitié ont dit qu’ils mangeraient des produits biologiques au même coût que les produits traditionnels.

Après la fermeture des établissements scolaires et de leurs cantines, des restaurants puis de la plupart des marchés, nombre de petits producteurs se retrouvent sans débouché. Soutenus par des collectivités et des chambres d’agriculture, des gestionnaires de plateformes de vente en ligne, des associations et des citoyens, ces producteurs se mettent à d’autres formes de vente directe, souvent en collaborant à plusieurs. De nouveaux circuits courts qui tracent en urgence leurs sillons.

Les magasins de producteurs permettent aux producteurs de vendre leurs produits dans des endroits physiques. Ces modes de marché des courts-circuits sont encore en développement. Ils peuvent être livrés directement ou avoir des producteurs disponibles à la vente.

Les magasins producteurs peuvent être un excellent moyen d’alléger les restrictions imposées aux exploitants en court-circuit. Ces magasins permettent la mise en commun et le partage des ressources marketing. Ils peuvent également répondre aux besoins des consommateurs et répondre à leurs attentes. Les méthodes d’organisation collective peuvent avoir un effet tant sur les exploitations agricoles que sur les territoires. Un atelier de production peut souvent être le résultat d’un collectif dynamique. Cette stratégie de commercialisation exige des investissements financiers et humains importants ainsi que de nouvelles capacités de gestion et de connaissances.

Selon un communiqué du 2 avril, la France urbaine doit identifier toutes les initiatives en cours de développement dans les territoires “afin d’aider tous les territoires à leur mieux”. Avec Terres en villes et Resolis, l’association des élus vient de lancer un sondage auprès de ses membres sur ces territoires.

Une équipe de chercheurs et d’acteurs du développement a analysé 780 témoignages français. À chaque étape de la pandémie française, cinq bulletins de partage ont été envoyés. Ils ont recueilli des expériences sur divers sujets, dont la solidarité, les exploitations agricoles et la chaîne d’approvisionnement.

Ce modèle s’adresse aux agriculteurs parce qu’il les oblige à réexaminer la façon dont ils gèrent leur entreprise. Frederic Marafin vend des carottes et de l’oignon rouge à O’Tera depuis plus d’une décennie. O’Tera n’a qu’un seul interlocuteur qui négocie avec nous en fonction des conditions climatiques. C’est plus facile que de négocier avec des grossistes qui ne s’inquiètent que du prix. O’Tera est transparente sur les étiquettes dans le magasin. Un kilo elstar pomme est prix à 1.95 euros. 1,30 (66,5 %) du produit total est versé au producteur et 0,54 (28 %) au détaillant. Repos 0,11 TVA (5,5 %). Guillaume Steffe dit que les agriculteurs sont 25 pour cent plus chers que les grossistes, mais restent toujours compétitifs. Et les profits? Des profits? Nous ne voulons pas devenir mercenaires.

Trois trajectoires d’intégration par les circuits courts alimentaires

La tête est l’assiette. Yuna Chifolleau est ingénieure et sociologue et directrice de recherche à l’Institut national de recherche agricole. Elle travaille sur des solutions innovantes qui aideront à développer des systèmes alimentaires plus durables. Frederic Wallet et Patrick Philippon sont ses coordinateurs pour le projet « Et si nous mangeions localement (Quae 2017) et vient de paraître dans les éditions Eres Les Circuits Courts alimentaires entre marche et innovations sociales.

Yuna Cholleau: UMR Innovation a demandé à la Direction des sciences alimentaires d’INRAE de poser des questions à notre équipe sur la résilience des systèmes d’approvisionnement des villes. C’est ainsi que le système d’approvisionnement d’une ville peut être affecté en temps de crise. Et, plus généralement, quelles sont les conditions nécessaires pour qu’elle continue à fournir de la nourriture à ses résidents. Les préoccupations au sujet du marché de Rungis, avec son stock limité de nourriture et d’autres fournitures, ont suscité ce questionnement. Que peut-on faire en cas d’urgence comme une inondation, un blocus ou un incendie? La question ne se limitait pas à Paris. Il a également abordé la question de la dépendance des villes vis-à-vis des flux, ce dont nous savons maintenant très peu. Les flux alimentaires ont ensuite été étudiés à l’échelle de Montpellier. Nous avons supposé que cela était possible en raison de la combinaison de circuits longs et courts. Ensuite, nous testerions si une crise climatique ou des mouvements sociaux comme les gilets jaunes, qui bloquent les routes, auraient un effet sur le système d’approvisionnement. Nous étions loin de l’idée qu’une telle crise sanitaire à court terme causerait. Les premiers résultats de l’EMR sur l’alimentation locale ont été partagés et le sujet de la résilience alimentaire pour les territoires a été fait un domaine d’intérêt. Nous pouvons trouver des points positifs, mais nous savons aussi qu’il nous permet d’avoir plus de contrôle sur les questions que nous posons. Les forces et les faiblesses des circuits courts et longs se manifestent rapidement dans les situations de crise. L’enquête fournit des preuves à la fois des problèmes rencontrés et de la façon dont les consommateurs et les acteurs de l’industrie s’adaptent pour trouver des solutions.

La grande distribution tend à favoriser les courts-circuits. Cependant, la distribution à grande échelle n’est pas bien connue pour la solidarité et le commerce social. Ce modèle de distribution est connu pour être difficile dans les négociations, et peut mettre les petits producteurs en difficulté en les forçant à réduire leurs prix autant que possible.

De nombreuses préoccupations des consommateurs peuvent être résolues par la vente directe de produits alimentaires. Depuis la crise de la vache folle, la qualité, la saisonnalité, la traçabilité et la fraîcheur sont devenues des exigences essentielles, que les courts-circuits répondent parfaitement. S’il n’y a qu’un seul intermédiaire, la vente directe du producteur au consommateur ou la vente indirecte est considérée comme un court-circuit, ce n’est pas le cas.

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